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le blog d'eirenamg : 1 gourmandise à partager: la lecture
24 décembre 2019

Abcédaire 2019

 

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Un abcédaire de l’année qui peut servir de liste de cadeaux tardifs, de souhaits de bonne année ou de bonnes résolutions littéraires au choix, j'ai mis également des romans anciens. Pas d’ordre de préférence, parfois cela correspond au nom, au prénom, au titre selon la lettre, de belles fêtes à tous et surtout de belles lectures en cette fin d’année et en 2020.

A comme Attal  ma découverte littéraire de 2019, après 37, étoiles filantes et son Giacometti dans Paris, le blitz à hauteur d’ado dans Londres avec Tommy dans les jonquilles de Green Park. La petite sonneuse de cloches et Chateaubriand entre 1793 et aujourd’hui . J’apprécie la realité fictionnée de l’auteur, sa manière de dire l’absence, le deuil, la mémoire des gens qu’on aime qui demeure, teintée d’une touche de douceur, d’une pointe d’ironie, de mélancolie, de tristesse parfois. Avec une pincée musicale et de flegme britannique je trouve, il est rentré officiellement dans ma liste d’auteurs favoris ; ce qui veut dire que je vais encore vous en parler souvent cette année car chaque petite pièce de puzzle de son œuvre est un plaisir à découvrir

B comme Bertholon, évidemment sinon ça ne serait pas une bonne année littéraire, celle qui marche la nuit est un roman jeunesse matinée de Stephen King comme d’habitude l’auteure nous interroge sur l’adolescence, la famille, ses secrets. Et je vous conseille aussi de lire tous ses autres romans adultes. Pourquoi ?car elle a une écriture cinématographique, sensorielle, que mine de rien de livres en livres sa plume s’affine, s’affirme ce qui explique que chaque roman est une nouvelle dose qui déclenche ma bertholonite aigue maladie littéraire contractée depuis 2015 mais qui fait du bien

B aussi comme Berlendis, l’autre pays pour retrouver la magie du maniement de la langue de l’auteur autour de ses souvenirs personnels en Italie. Petits instantanés d’émotions, de mélancolie , qui touche. Je vous conseille Maures de l’auteur qui est aussi un régal.

C comme Cobert of course une réussite que Belle Amie, la suite de l’œuvre de Maupassant où il se paye le luxe de rendre hommage sans dénaturer l’original, de réactualiser en respectant son propre style. L’auteur le plus caméléon que je lis qui surprend, n’est jamais où on l’attend. Si vous l’avez jamais lu il est temps de réparer ça en 2020.

C comme Coulon avec les Ronces un recueil de poésie avec des mots du quotidien, de la douceur, de la douleur, de l’humour sur la vie, le temps qui passe, les endroits qui appartiennent à notre patrimoine intime mais qu’elle offre en peu de mots à ses lecteurs.

D comme Dudek laisser des traces, un roman étonnant sur la politique, la vie d’un maire et d’une enquête pour se retrouver soi, avec précision, humour, l’auteur nous dévoile le monde à travers le regard de son personnage principal Maxime. 3 e livre que j’apprécie de l’auteur après tant bien que mal et les vérités provisoires, au prochain je pense qu’il va rentrer dans ma liste d’auteur favoris.

D comme Delesalle n’habite plus à l’adresse indiquée étonnée j’ai été par son dernier roman, narration différente, réflexion sur l’amitié, la solitude de faire face à certains choix. Dans ce long monologue l’auteur nous lance dans une enquête littéraire qui ne vous laissera pas indemme.

E comme Estève une autre auteure dont j’apprécie l’univers Simple avec Antoine, l'idiot corse avec qui on reconstruit la vie de ce village fait de non dit, on découvre la solitude, les préjugés des autres dans une langue originale. Et je vous conseille également son premier Moro Sphynx et vous tomberez définitement sous le charme de la plume de l’auteure.

F comme Flageul à nous regarder ils s’habitueront, un portrait de mère saisissant, un combat pour la vie, une vision de la prématurité, des images et des codes qu’on assigne aux femmes, un roman qui m’a marqué avec son bébé dragon César.

G comme Grimaldi une fois de plus,  elle a le don de nous faire adorer son gang de petits vieux qui veut défendre son quartier et qui sont prets à tout, mais comme d’habitude avec l’auteur rapidement le sourire fait place aux picotements aux coins des yeux. La vieillesse, l’amour, l’évolution de la condition de la femme à travers le parcours des personnages, la danse fait qu’une fois pris dans la valse des émotions de quand nos souvenirs viendront danser ils resteront bien au chaud dans votre cœur.

H comme Hope le chagrin des vivants, le roman sur la première guerre mondiale vue par le prisme des femmes Ada, Hettie et Evelyn, lors de cette cérémonie autour du soldat inconnu en Angleterre est à découvrir.

I comme Ivens et tu n'es pas renvenu et l'amour après le témoignage d’une grande petite dame sur sa déportation, sa famille, le retour , ses amours à lire si vous ne l’avez pas encore lu

J comme Josse un été à quatre mains, la découverte de la musicalité de Gaelle Josse avec cette histoire musicale, d’un amour impossible de Schubert qui vous enrobe à la fois de douceur et de mélancolie et que je n’aurais jamais découvert sans une super libraire

K comme Kisanga un polar pour changer d’un auteur que j’apprécie Emmanuel Grand, une plongée dans le commerce en Afrique,  violente sur la cupidité, entre course poursuite et manipulation, grandes entreprises et honneteté .

K comme Killybegs pour la saga irlandaise de Sorj Chalandon avec retour à Killybegs et mon traître, l’IRA les raisons d’un combat, une autre vision de l’Irlande, la fascination du petit français pour Meehan, l’amoureuse de l’Irlande que je suis ne pouvais qu’aimer

L comme Le Bihan amour propre une autre auteure chouchou qui s’attaque à la maternité, à l’assignation d’être mère avec Giulia mais qui parle aussi de littérature avec le grand Malaparte. Si vous ne connaissez pas la force de l’écriture de Sylvie le Bihan, il est temps de plonger . Chaque roman est générateur d’émotion forte et de reflexion donc foncez.

M comme McClain livre ovni de la liste avec Mama Red, un premier roman américain autour de la rudesse de la vie à la campagne américaine , d’un concours qui va faire sortir de l’enfance 2 jeunes garçons et d’une reflexion autour de la maternité grâce à une vache.

N comme Nohant pour la part des flammes, le roman sur l’incendie du bazar de la charité que l’auteure a fait découvrir mais aussi une réflexion sur les femmes, le journalisme à sensation , avec une écriture magistrale.

O comme O’Farrel l I am, I am, Iam autre ovni dans ma liste sur toutes les fois où l’auteure à frôler la mort et les éléments douloureux de sa vie mais où elle s’est relevée, chroniques personnelles et qui pourtant font réfléchir.

O comme Outremont pour les déraisons et Baikonour, 2 romans différents mais où la poésie et la mélancolie affleure, 2 histoires d’amour différentes et vibrante.

P comme Pinboroug, si je mens, tu vas en enfer un thriller  sur les faux semblants et les changements d’identité, sur l’amour ultra protecteur que porte Ava à sa fille, Ava cache un secret qui peu à peu va lui revenir en plein visage.

Q comme quelqu’un pour qui trembler de Gilles Legardinier, une comédie comment faire quand on découvre tardivement qu’on est père, alors qu’on est pas préparé et qu’on a dédié sa vie aux autres. L’auteur va vivre en accéléré tous les affres de la paternité, c’est comique mais pas que car sa réflexion sur la famille, le consumérisme apporte une touche d’émotion en plus

R comme Robin, une folie passagère si comme moi vous avez peur de l’avion, vous serez encore plus bienveillant à l’égard des hôtesses de l’air dont s’est le métier. Berangère passe une mauvaise passe qui dure 3 jours, les ennuis s’accumulent, la comédie qui fait du bien pour se remonter le moral.

R comme Rozelier Douce où comment une relation toxique peut vous accaparer, vous isoler, vous faire croire n’importe quoi, l’auteure décortique cette relation bout par bout, avec une intensité qui va crescendo et qui fait froid dans le dos.

S comme Silberling, pour lui témoignage d’une mère pour son fils, vibrant amour , tentative pour le sauver de l’enfer de la drogue envers et contre tous son beau père, son amoureuse, la justice. En lisant leur histoire, l’histoire de cette famille votre regard va forcément changer et il sera plein d’admiration pour l’auteure.

T comme Tong Cuong impossible qu’elle n’y soit pas, les guerres intérieures sur les petites lâchetés du quotidien, sur le métissage, le monde de l’entreprise, l'auteure décrit avec justesse notre monde actuel. Sans pathos, elle déroule trois destins que la vie va rapprocher et en ricochet nous met face à nos propres lâchetés.

U comme Uras avec la maison à droite de celle de ma grand-mère ou nos souvenirs flottent dans une mare poisseuse, l’auteur un autre de mes chouchous réussit à mélanger l’ombre, la mélancolie, à la lumière de la Sardaigne, à alterner poésie sur le monde et des êtres cabossés qu’on n’oublie pas même longtemps après lecture

V comme Vinson avec Maritima, partez à la découverte de Martigues, sa lumière, ses habitants avec un réalisme accru mais toujours avec des êtres tordus qui ont souvent du mal à vivre, l’auteure fait une fresque sociale, humaine qui secoue le lecteur.

V comme Veyssier, jardin d'été un premier roman court mais intense à travers un narrateur perdu suite au départ de sa mère, collection de souvenir de cette soirée mais aussi de témoignage en peu de mot pourtant qui font mouche l’auteure fait exister son univers.

W comme Weissman Lucie Dreyfus, la femme du capitaine un essai sur lucie Dreyfus qui m’a marqué et qui m’est revenue en mémoire suite à l’actualité, le combat de cette femme pour son mari, pour la vérité côute que coûte une sacrée femme.

X comme Xavier de Moulins avec Charles Draper où il réussit à faire de son personnage un homme au départ bien sous tout rapport Charles comme sa femme Mathilde qui s’installe à la campagne, un thriller intime qui scotche jusqu’à la fin. Quand Charles peu à peu se laisse gangréné par le doute sur sa femme que fait elle quand il est seul la semaine à Paris.

Y comme Yerruldeger un polar qui reste dans mes indispensables avec le début de la saga du même nom et la découverte de la mongolie à travers la plume de Manook, un style apre qui fait aussi découvrir un peuple et sa culture face au capitalisme, à la violence.

Z comme Zeniter et l’art de perdre, une saga familiale qui donne à voir autrement l’Algérie, un grand livre en trois parties, sur la mémoire, le passé, l’exil et le métissage.

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Commentaires
M
Voilà un bilan très original !
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